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Death Stranding de Kojima Productions đšâđ
Comme beaucoup, j’ai dĂ©couvert Death Stranding lors de sa prĂ©sentation Ă l’E3 2016. Dans ce trailer on pouvait apercevoir un Norman Reedus en pleurs, nu et tenant un bĂ©bĂ©. Tous deux semblaient Ă©chouĂ©s sur une plage de sable noir et remplie de cadavres…
Ma premiÚre réaction fut probablement pareille que la vÎtre : WTF.
Trois années passÚrent et Death Stranding était enfin en la possession de nombreux joueurs, il faut dire que Kojima sait y faire pour embarquer tout le monde dans le train de la hype.
Le jeu reçu de nombreuses critiques Ă©logieuses sur son univers, son inventivitĂ© et sur le jeu d’acteur. Mais il se fit Ă©galement lynchĂ© par d’autres qui critiquaient un gameplay trop rĂ©pĂ©titif basĂ© sur des livraisons. Il faut dire que le livreur FedEx n’avait pas trop la cĂŽte en cette pĂ©riode.
De mon cĂŽtĂ©, le constat Ă©tait plus simple Ă faire, je n’avais pas de PS4 et donc pas de possibilitĂ© de jouer Ă Death Stranding. J’ai donc pris mon mal en patience, rĂ©solu Ă attendre un petit miracle ou une baisse de prix de la console.
Coup de chance, voilĂ qu’une petite ligne du contrat de Sony stipulait que DS ne pouvait pas sortir sur les consoles de Microsoft mais cela n’empĂȘchait pas la venue du titre sur PC et ironiquement, sur le Xbox gamepass PC đ
.
Ă joie ! Je pouvais enfin essayer le jeu ! Ce que je fis.
En Ă peine deux heures, j’Ă©tais complĂštement saisi, absorbĂ© mĂȘme par cet univers. Je fuyais les Ă©chouĂ©s comme s’ils Ă©taient rĂ©ellement Ă mes trousses et j’accomplissais mon devoir de livreur avec un certain plaisir.
AprĂšs un Ă©prouvant chapitre 3, j’avais peur que le jeu ne se rĂ©sume finalement qu’à ça, livrer encore et encore dans l’espoir de voir de nouvelles cinĂ©matiques… Heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas. Enfin, il fallait toujours livrer, mais tout se dĂ©veloppait, j’Ă©tais armĂ© et parĂ© Ă de plus en plus d’Ă©ventualitĂ©.
Non, le potentiel de DS ne se rĂ©sumait pas qu’Ă ses acteurs, son scĂ©nario cryptique ou bien Ă son systĂšme de livraison. C’Ă©tait bien plus profond que ça. J’aimais Death Stranding pour son mode multijoueur. Voir une falaise qui semble inaccessible au loin, se dire que l’on a aucune chance d’y accĂ©der… Et lentement s’apercevoir que quelqu’un d’autre a laissĂ© une corde, une Ă©chelle ou le dĂ©but d’une tyrolienne et se dire que finalement si, c’est possible d’escalader cette montagne parce que d’autres l’ont fait avant vous. Vous leur laissez du matĂ©riel, des armes, peut-ĂȘtre mĂȘme vos colis Ă©garĂ©s et ils se chargeront de les livrer. Death Stranding repose entiĂšrement sur un systĂšme vidĂ©o ludique qui inverse notre rapport avec les triple A.
Kojima reprend la mĂ©taphore de Kobo Abe et du bĂąton et la corde. Jusqu’ici, la plupart des jeux vidĂ©o nous enseignent l’utilisation du bĂąton, c’est Ă dire Ă savoir frapper ses ennemis. Alors que Death Stranding tente l’exact opposĂ© en nous reliant tous avec une corde, une Ă©chelle… Un simple geste altruiste pour que tous les joueurs, dans ce monde oĂč tout s’est arrĂȘtĂ©, puissent s’entraider, ne serait-ce qu’un peu.
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Passionné par le jeu vidéo depuis tout petit avec pour premier jeu Baldur's Gate, je ferai sur ce site des tests de jeux vidéos, ainsi que des articles sur divers sujets liés à ce média que j'affectionne énormément.
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