Ces derniers jours, alors que je jouais au dernier jeu de combat Jojo’s Bizarre Aventure, je me suis surpris à en dresser rapidement et presque machinalement la liste des différents trophées / succès. Intérieurement, je me disais sans doute : « Si tu termines tous les trophées de ce jeu, alors tu pourras en attaquer un autre et ainsi de suite ».

Mais en réalité, quelle est donc cette valeur que j’attribue aux succès ? Ainsi, le platine représenterait-il pour moi un élément prouvant ma complétion d’un jeu vidéo ? Il est certain que lorsque l’on a passé par exemple plus de 170 heures sur Slay the Spire pour en obtenir le platine, on peut sans doute se dire que c’est bon, que l’on peut passer à autre chose. En clair, que l’on a tout vu du jeu.

Pourtant, dans ce même cas, je sais pertinemment que malgré mon « platine » de Slay the Spire, je n’ai pas tout vu du jeu. Il me reste par exemple à faire monter trois autres personnages à l’ascension 20, ce qui représenterait facilement une autre bonne centaine d’heures de jeu. Mais je n’en ressens aucunement le besoin, ni même l’envie de m’y essayer. Dès lors, la question qui demeure est la suivante :

Faut-il platiner un jeu pour le considérer comme terminé ?

C’est sur cette simple interrogation que j’aimerais ouvrir ce premier débat sur le site Dissertoplay.fr. Nous allons voir ensemble qu’elle permet d’aborder de nombreux thèmes liés aux domaine vidéo-ludique.

Tous les succès du jeu oui, mais je n’ai pas vu toutes les fins ?

Qu’est-ce qu’un succès / trophée ?

Un succès est un un objectif défini à accomplir par le joueur. Il est appelé succès sur Steam et les consoles XBOX, tandis que son équivalent sur PlayStation s’appelle trophée. « Platiner un jeu » vient du jargon Sony et désigne l’action d’obtenir tous les trophées d’un jeu, faisant tomber le dernier trophée dudit-jeu qui est de valeur platine. Ce terme s’est ensuite propagé sur les autres plateformes de jeu.

Chez Microsoft, les succès ont une valeur numérique que l’on appelle le Gamerscore. La plus petite étant 0G et la plus élevée à ma connaissance est de 300G. Lorsque vous cumulez des succès, vous pouvez valider des quêtes sur le programme Microsoft Rewards qui vous donnent d’autres points à dépenser pour financer votre Gamepass, des dons à des associations, ou bien de la monnaie virtuelle.

Chez Sony, les trophées sont définis par les rangs : Bronze, Argent, Or et Platine. Le plus petit étant le trophée bronze et le plus élevé est le trophée or. Puis, lorsque tous sont débloqués, le trophée platine apparaît. Certains trophées permettent de débloquer des bannières et autres accessoires pour avatars. Sony songerait à faire évoluer encore ce modèle afin de récompenser davantage ses joueurs.

Sur Steam, ce sont également des succès, mais ils sont à exposer en vitrine si l’on le souhaite. La plateforme de Valve ayant déjà un système de récompense basé sur des cartes à échanger ou à revendre et ne semble pas chercher à pousser le concept.

Maintenant que vous savez tout, nous allons pouvoir passer au sujet cœur de ce débat.

Le platine, sacre de la finitude

La finitude, ou « le caractère de ce qui est fini, borné » selon le Larousse est un terme philosophique existentialiste et religieux souvent utilisé dans les questionnements liés à la mort.
Dans notre cas, c’est surtout le terme « borné » qui nous intéresse. Après tout, n’est-il pas normal de considérer qu’un jeu est terminé définitivement lorsque le saint platine vient à se montrer ? Au-delà de notre propre sensation d’accomplissement, il s’agit de l’ultime récompense offerte par le jeu et par extension, ses développeurs qui affirment alors que « oui c’est bon, tu as tout fait ».

Et quelle sensation que de recevoir ce graal de la part des développeurs ! S’il est parfois très facile sur certains jeux, il est extrêmement plus ardu voire impossible sur d’autres. Dans ces deux cas, le jeu génère non pas du plaisir, mais de la frustration dans mon cœur de joueur.

Le jeu de combat Naruto Ultimate Ninja Storm 1 est plutôt sympa, on y incarne Naruto sur toute la première partie du manga, c’est-à-dire du tome 1 à 27. Le jeu est bien rythmé, bien animé et on prend plaisir à y jouer avec des potes. Sauf que voilà qu’au bout de 14 minuscules heures de jeu, le platine tombe. Résultat, je n’y ai plus jamais joué parce que j’avais la sensation d’avoir accomplis tout ce que le jeu avait à me proposer. Pourtant, une fois encore, il m’était possible d’essayer tous les personnages, de combattre avec tous les styles, bref, m’approprier le jeu. Mais je n’en avais plus envie. L’objet était consommé.

Pire encore est l’exemple désormais célèbre d’Avatar sur XBOX 360 où le platine tombe en deux minutes puisqu’il consiste à monter en combo X50 :

Là c’est du foutage de gueule

Plutôt que d’offrir au joueur une récompense prouvant sa maîtrise du jeu ou sa progression dans l’aventure, on le nourri avec cinq succès pour remplir le quota des 1000G d’un jeu XBOX 360 et ensuite il pourra s’amuser. Cela ne représente pour moi aucun intérêt puisque le joueur n’est absolument pas récompensé autrement que par des points dans ce cas, les succès deviennent ici plus du foutage de gueule qu’autre chose.

Il y a d’ailleurs à ce sujet, de nombreux jeux « connus » juste parce que le platine y tombe assez rapidement, si bien que ceux l’on appelle les « chasseurs » les achètent uniquement dans le but d’engranger plus de points efficacement. On peut trouver une liste de ces jeux sur des sites comme PSTHC qui les catégorisent par le temps nécessaire pour obtenir le platine. (Près de 50 jeux dont le platine tombe entre 1 minute et 1 heure.) https://www.psthc.fr/viewtopic.php?t=61577

Puisqu’il est question de bornes établies, les succès devraient en théorie avoir pour but d’être relativement difficile sans trop l’être, de sorte à ce que le joueur continue de s’amuser sur le jeu qu’il vient d’acheter. Le bon sens nous dicterait que tout développeur aime avant tout voir des personnes s’amuser sur ses jeux. Sauf que la réalité est comme à son habitude, plus perverse qu’il n’y paraît. En effet, ces jeux dont les succès sont « trop faciles » ont pour but d’attirer le fieffé chasseur et le pousser uniquement à acheter le jeu. Une fois le bien consommé, il jette. Mais dans tous les cas, l’argent est entré dans la poche du développeur.

Ainsi, ce n’est plus une question de finitude ou d’amusement mais bien une question économique qui transparaît avec les succès.

Récemment, Xbox a obligé le studio EpiXR à retirer les cheat codes de son jeu Aery puisque ceux-ci rendaient les succès réalisables en quelques minutes. En effet, Xbox a tout intérêt à conserver une notion de difficulté dans les succès puisqu’un joueur ayant charbonné sur X jeux difficiles ne devrait pas se faire battre sur son Gamerscore face à un joueur ayant poncé X jeux aux succès trop faciles. La « compétition » deviendrait alors déséquilibré, et elle l’est déjà bien assez.

(https://www.xboxygen.com/News/44261-Xbox-oblige-le-studio-EpiXR-a-retirer-les-codes-de-triches-facilitant-les-succes).

Autre frustration liée à la difficulté des succès, le cas d’Injustice 2 où l’un des trophée consiste littéralement à avoir de la chance, puisqu’il faut ouvrir des boîtes (lootboxes) et espérer tomber sur une compétence pour le personnage de Catwoman. Cela m’a pris près de 264 heures de jeu pour obtenir le platine principalement du fait de ce succès.

Pire encore, je pense à Lost Planet 2, qui m’était fort sympathique jusqu’à ce que je remarque qu’un des succès nécessitait LITTÉRALEMENT d’être premier mondial au classement sur l’un des 50 entraînements. Autant dire qu’entre les tricheurs et les machines de guerre, ce succès, c’est mission impossible. Réaction classique de frustration, j’ai tout simplement arrêté d’y jouer après de très nombreuses heures de jeu et même si j’en garde un bon souvenir, ce fait me reste en travers de la gorge.

Que devient l’intérêt de s’acharner sur un jeu pour obtenir son platine si celui-ci est impossible ? Je mentionne depuis tout à l’heure la notion de frustration, que les trophées soient trop simples ou carrément irréalisables, force est de constater que ces petites récompenses suscitent en moi des émotions, qu’elles touchent à mon égo.

Un succès qui ne demande aucun effort particulier, juste progresser dans la campagne
Un succès qui valide mes accomplissements

D’où vient cet égo ? La valeur d’un trophée et ce qu’il apporte au jeu

D’une manière générale, la plupart des trophées récompense la progression du joueur dans l’histoire d’un jeu. Il n’est donc pas rare d’en voir un apparaître à la fin d’un chapitre. A ce titre, il arrive même que le trophée remplace une inscription du type « chapitre X terminé », c’est dire à quel point cette récompense prend une place prépondérante dans le milieu des JV.

Naturellement, comme les trophées récompensent votre progression dans une aventure, ils deviennent aussi les témoins vitrines de vos réussites. Dans le cas d’un Elden Ring par exemple, le trophée « vaincre Malenia, la porteuse de fragment » n’est pas qu’une simple donnée numérique, il est la preuve que vous avez réussi à terrasser l’un des boss les plus dangereux du jeu, quelque chose dont vous êtes certainement fiers et à raison. Il n’est donc pas rare de voir des joueurs se prendre en vidéo en train d’affronter ledit boss et publient sur les réseaux sociaux, le trophée durement acquis. Il prend ainsi tout son sens de « trophée« . Celui-ci devient une preuve irréfutable, et le platine témoigne l’accomplissement total. C’est une des formes les plus ostentatoires et « réelle » de la complétion d’un jeu vidéo.

Pourtant, bien que difficile à faire tomber, celui-ci n’a qu’une valeur Argent et est donc peu représentatif du challenge proposé dans le jeu. Une valeur Argent dans un Elden Ring n’équivaut pas à une valeur Argent dans un Journey où rencontrer dix compagnons donne également un trophée Argent. Ainsi, la valeur que l’on attribue à ce trophée n’est plus définie par les développeurs mais bien par celle que les joueurs lui donne en fonction de la difficulté de son obtention.

De ce fait, dans les deux images ci-dessus, tirées de Resident Evil 3 Remake, deux succès sont présentés. Le premier consiste en une simple action liée à l’histoire, tandis que l’autre nécessite de : « refaire trois fois le jeu, récupérer idéalement le lance-roquette, terminer de nouveau le jeu en difficulté maximum, en moins de deux heures et avec moins de cinq sauvegardes ». Ces deux succès n’ont donc fondamentalement pas la même valeur.
Aussi, cette rareté est exacerbée par la mention « Seul X % des joueurs a déverrouillé ceci ». Évidemment, plus ce pourcentage est bas, mieux c’est.

C’est donc tout à fait naturel que l’on prenne plaisir à exposer ses réussites aux autres, le succès difficile amène avec lui un sentiment de fierté. Et, si certains n’en ont que faire, j’avoue ne pas échapper au phénomène.

Alors pourquoi je n’échappe à ce phénomène ? Pourquoi mon égo est de temps en temps pris dans cette spirale de la chasse aux trophées. La raison est simple, presque primitive. J’apprécie les challenges, et j’aime encore plus les réussir, le succès est un moyen de se procurer un plaisir personnel de réussite.

Il faut dire que les succès / trophées restent des éléments disponibles sur nos plateformes préférées, et ces mêmes plateformes sont dirigés par de très grosse entreprises dont le but principal n’est pas notre bonheur, mais notre argent. Aussi, le pourcentage affiché permet aux développeurs de savoir jusqu’où les joueurs sont allés dans le jeu. Il n’est pas rare de voir que peu les terminent. Les succès sont des éléments marketings, qui puisent dans le fond de nos instincts, dans notre volonté d’accomplir des objectifs.

Lorsque cette mécanique n’existait pas, les joueurs fabriquaient eux-mêmes ces objectifs. Maintenant, ils sont « gracieusement » donnés par les développeurs de nos jeux. Ce qui, au-delà de nous abrutir quelque peu, facilite grandement notre part de raisonnement dans un jeu vidéo.
J’entends par-là que la présence d’un succès / trophée nous incite à agir d’une certaine manière avec le jeu et même s’il existe d’autres possibilités, si elles ne sont pas proposées par la mécanique de succès, il y a peu de chance que de nous-mêmes, nous cherchions de nouveaux objectifs. (Après tout, qui irait de lui-même brûler 99 aliments dans Overcooked 2 ?).

Bien sûr, cet argument n’est pas forcément valide pour tous. Il n’est en effet pas rare de voir quelqu’un finir Dark Souls au niveau 1, avec un dancepad, ou à la guitare. Ce sont là des objectifs que les joueurs peuvent se donner et j’en suis heureux.

Mais là où le succès lié à un accomplissement difficile peut être gratifiant, il se révèle frustrant lorsque l’on ne parvient pas à l’accomplir. Mon image ci-dessus de Vanquish révèle que je n’ai jamais su terminer le sixième challenge du jeu (une horreur). Deux effets découlent de cet échec :
– Je suis frustré et je tente de relancer encore et encore le défi dans l’espoir d’y parvenir pour obtenir le Platine.
– Le jeu me saoule, je me dis que c’est impossible et j’abandonne encore.

Ces effets n’existent pas uniquement dans le cadre d’un succès difficile, ils apparaissent également lorsque le succès n’est juste pas intéressant comme les fameux « collectibles » ou le farm. Et pire encore lorsque le succès ne se débloque juste pas, faute d’un bug.

Les collectibles et le farm, les trophées du non-intérêt

Les fameux succès de collectibles

Jusqu’ici, nous abordions la notion de « trophée » dans sa version la plus reluisante, c’est-à-dire de challenge intéressant à surmonter ou dans la progression d’une histoire. Sauf que les trophées, ce n’est pas que ça. Tous les joueurs qui aiment les platines le savent, il existe généralement un trophée ou deux par jeu qui vous demandera de trouver tous les collectibles (petits objets inutiles à ramasser) ou bien d’améliorer X élément au maximum. Dans les deux cas, c’est TRÈS rarement intéressant et ce trophée représente plus une torture qu’autre chose. Petite pensée à Batman Arkham City et ses 440 objets de l’homme-mystère et à un ami, tombé dans les limbes de l’ennui devant les drapeaux et plumes d’Assassin’s Creed 1 et 2.

Selon moi, il n’y a qu’un seul intérêt à ce type de trophée. Même dans un jeu solo, ces trophées vont favoriser le lien social puisque nous pouvons en arriver à demander des astuces aux autres joueurs ou bien à lire des guides (ô combien utiles). De cette manière, autour du jeu se construit un véritable réseau de joueurs qui s’entraident pour atteindre le même objectif : le platine.

Autrement, ces trophées ne sont pas utiles et je doute que beaucoup de joueurs les fassent pour en retirer du « plaisir », à moins d’aimer particulièrement le jeu.

C’est également le cas des trophées qui demandent à atteindre X niveau ou améliorer telle arme à fond. En général, ils sont à l’origine d’un sublime tableau excel ou d’un classeur de feuilles format A4 avec chaque matériaux nécessaire et sa localisation. Une heure de farm c’est amusant, mais lorsque cela devient une vingtaine d’heures (Coucou NiER Replicant), ça l’est tout de suite beaucoup moins.

Moi, devant tous les succès encore à obtenir…

Ceux qui ne platinent pas, comme je vous comprends parfois

Parce que oui, platiner un jeu n’est absolument pas obligatoire pour estimer que celui-ci est terminé. Le platine nécessite du temps, de la réflexion, et parfois beaucoup de frustrations pour une donnée numérique qui fondamentalement ne sert à rien. Elle n’est qu’une plus value à votre expérience de joueur.
Le plaisir d’un jeu ne se trouve pas nécessairement dans sa complétion à 100%. Pour beaucoup de joueurs, le platine est inutile et est une perte de temps sur éventuellement d’autres jeux.
Imaginez, le joueur occasionnel, qui a malgré tout une assez bonne bibliothèque de jeux, doit-il passer les quelques heures disponibles après le boulot pour aller rechercher les 300 objets inutiles dans un Assassin’s Creed ? Ou va-t-il se servir de ce temps pour lancer un autre jeu, s’évader dans un autre univers ?

D’ailleurs, certains succès se moquent directement des joueurs qui les complètent, je pense à « Dehors » (notez l’ironie), qui est un succès de Call Of Duty World At War, qui récompense le joueur d’un magnifique 0G pour avoir atteint tous les niveaux de prestiges (donc beaucoup de temps).

Le platine fait intervenir malgré lui la notion économique de « coût d’opportunité », c’est-à-dire que ce que vous allez dépenser, ici du temps, vous ne pourrez pas le dépenser ailleurs puisque cet élément est limité. C’est donc tout un enjeu pour les équipes du marketing que de réussir à pousser le joueur à rester plus longtemps sur le jeu, afin qu’il dépense potentiellement plus d’argent. De ce fait, vous noterez que les DLC, extensions, bref les contenus additionnels sont généralement accompagnés de nouveaux trophées. (Je ne serai même pas surpris de voir un jour les battle-pass apporter aussi des trophées.)

Eh oui, le joueur qui a passé 100h sur son platine, voit alors son taux d’obtention des trophées passer de 100% à 85%, rendant le platine caduque. De cela peut naître une nouvelle frustration ou motivation à non seulement retourner sur le jeu mais aussi de payer l’extension pour obtenir les nouveaux trophées et ainsi satisfaire à nouveau son égo personnel.

Conclusion

Faut-il platiner un jeu pour le considérer terminé ? Comme nous avons pu le voir dans cet article, la réponse ne peut pas juste être un oui ou un non. Le sujet est bien trop vaste pour être explorer de mes seules petites mains et je vous invite grandement à participer dans les commentaires à ce sujet, à me donner votre point de vue sur la question, mais aussi quels trophées vous ont été trop pénibles ou inversement, très plaisants à obtenir ?

Pour ma part, je considère que le platine n’est pas essentiel pour ressentir la complétion totale d’un jeu. Je ne platine clairement pas tous mes jeux, seulement ceux que j’apprécie le plus ou dont les trophées ne sont pas trop complexes même s’il m’arrive de vouloir tous les faire de temps en temps. Et ironiquement, même en platinant un jeu, je ne le considère pas comme absolument terminé. Alors que j’en détiens tous les trophées, une partie de Dead By Daylight ne se refuse pas et pourquoi ne pas relancer la campagne d’un de mes jeux favoris ?
Mais force est de constater que je n’ai pas retouché à la plupart de mes jeux une fois le saint platine acquis, pour toutes les raisons évoquées ci-dessus sans doute.

Je laisse donc ouvert ce débat dans les commentaires, n’hésitez pas à apporter votre point de vue ici, en message privé, sur les réseaux sociaux, je serai très heureux de voir cet espace devenir interactif. Je vous dis à très vite pour un nouvel article sur le site !

16 commentaires »

  1. Et pire encore lorsque le succès ne se débloque juste pas, faute d’un bug.
    ___
    Arf ça m’est arrivée une ou deux fois dans Les Sims 4 (alors que je n’avais pas utilisé de codes !). J’ai pourtant réessayé pleins de fois, mais rien à faire :/

    Je te rejoins concernant les trophées. J’ai même pensé en faire un article un de ces quatre, à voir. Il est vrai que j’aime platiner parce que ça rejoute du gameplay ou du challenge, mais certains trophées sont beaucoup trop faciles à choper que ça en devient frustrant (le dernier jeu que j’ai platiné est Syphon Filter 2 qui se résume à finir toutes les missions…). Mais ceux qui sont impossible sont un peu trop abusés également mais bon si ça fait le bonheur des joueurs hardcores, pourquoi pas ?

    Il m’est arrivée de vouloir à tout prix récolter un max de trophées dès la première partie notamment lors de ma première game sur Ratchet et Clank sur PS4. Puis je me suis dit que je pouvais très bien continuer lors d’une prochaine.

    Est-ce que débloquer le platine est un jeu fini ? Pas forcément. Après libre à chacun de penser autrement !

    Aimé par 1 personne

  2. Tout d’abord, merci de ton commentaire ça fait super plaisir ! J’ai aussi été victime plus d’une fois des succès bugués, c’est extrêmement frustrant et comme tu dis, rien à faire parfois ça ne se résoudra pas ^^

    On se rejoint totalement sur la question des trophées simples et difficiles alors. Effectivement, certains trophées hardcores vont sans aucun doute faire le bonheur d’une catégorie de joueurs, j’en fais partie la plupart du temps. Ce qui me dérange le plus, ce sont les succès de l’entre-deux. Qui ne sont pas fondamentalement difficiles mais juste particulièrement inintéressants (je pense par exemple aux collectibles ou monter X personnage LV Max.) Quel est ton avis dessus ?

    Il y a un élément en particulier qui a fait que tu abandonnes les trophées sur Ratchet et Clank de ta première partie ? Ou c’était juste un déclic naturel ?

    Merci encore de ta réponse ! 🙂

    Aimé par 1 personne

    • Je viens à l’instant de lire ton commentaire car je n’avais pas reçu la notif. Mes excuses pour ce sentiment de vent envoyé, ce n’était pas mon intention ^^’.

      En tout cas, je t’en prie pour mon commentaire c’est normal après tout, non ? ;).

      Depuis, je me suis faite à l’idée que je ne risque pas de le débloquer ce trophée :/.

      Alors pour répondre à ta question, j’ignore si c’est un avis ou non mais ce genre de trophée à collecter sont pour moi une grosse facilité à l’image de « finir ce niveau » en fait. C’est comme si ils en avaient rien à foutre.

      Pas du tout je voulais juste en finir plus tard dans une prochaine game ^^

      Aimé par 1 personne

      • Ahaha pas de soucis ne t’en fais pas ! Les notifications de wordpress sont parfois très étranges de mon côté aussi ^^

        C’est totalement un avis bien sûr. Les collectibles peuvent totalement être perçus comme un trophée du « je m’en foutisme » des développeurs et je pense même que c’est ce qu’ils sont dans la majorité des cas. C’est tout de même assez rare de trouver des collectibles intéressants dans les jeux vidéo. Sans doute dans les immersives sim qui adaptent le mieux cet élément à la diégèse du jeu (Les voxophones de bioshock, prey etc…).

        Malheureusement on va devoir faire notre deuil sur tous ces trophées bugués qui ne reviendront jamais. Je trouve ça fou que les dev ne résolvent pas ce genre de problème, après je ne suis pas en interne donc c’est peut-être compliqué (ou mercantilement inutile).

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  3. J’ignorais que tu chassais aussi ! Comme tu le dis, certains platines sont si faciles que c’est devenu un business. D’autres sont trop compliqués au point de perdre tout aspect ludique ou d’être simplement mal fichus. Personnellement, j’adore compléter un jeu à 100% mais je connais mes limites et ne veux pas non plus me rendre malade. (J’ai quand même plus de 80 platines mais ils sont sélectionnés avec soin) xD Et surtout, ne pas pouvoir platiner un jeu ne m’empêchera pas d’y jouer (hello, Resident Evil 4 !) Personnellement, en tant que rédactrice, j’ai du mal à considérer un jeu comme fini tant que je n’ai pas le platine ou tant que je n’ai pas fait de mon mieux, tout simplement. Les listes de trophées bien faites permettent d’explorer le jeu dans son intégralité ou d’utiliser des mécaniques de gameplay dont on a pas l’habitude, par exemple. Certains rédacteurs pensent même qu’il n’est pas utile de finir l’histoire d’un jeu pour le tester. J’ai beau être ouverte d’esprit, j’avoue que j’ai du mal à le concevoir (à l’exception des jeux aucunement narratifs bien sûr). Vaste débat ! Si tu veux avoir d’autres avis, j’avais moi-même fait un dossier sur la question il y a deux ans déjà : https://littlegamers.home.blog/2021/02/17/dossier-2-bienfaits-et-mefaits-des-trophees/ Au plaisir de te relire 🙂

    Aimé par 1 personne

    • Eh oui je chasse aussi ! Probablement depuis le début des succès, j’ai toujours apprécié ce petit 100% d’affiché même s’il n’est pas toujours significatif ^^ Oh j’avoue que j’ai du mal à considérer ce point de vue, finir l’histoire me paraît essentiel pour comprendre le jeu ! Bon sauf peut-être dans le cas de certains jeux de combats où le mode histoire est complètement anecdotique. Il y a un trophée de RE 4 que tu n’arrives pas à obtenir si je comprends bien ? Lequel ? Je vais aller lire ça dès que possible alors, ça m’intéresse beaucoup !

      Aimé par 1 personne

        • Excuse-moi du temps de réponse, je suis actuellement sur mon mémoire de Master 2 et il me prend considérablement du temps ^^
          Bon courage pour le platine de RE4, je ne connais pas encore sa difficulté mais j’ai en revanche terminé les platine de RE 2, 3 et 7. Tous les succès n’étaient pas évidents mais j’y ai pris beaucoup de plaisir. Généralement, je trouve que les jeux d’horreur ou survival horror ont de bons trophées !

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  4. Un article bien écrit pour un sujet (très) compliqué 😅 Pour ma part, je ne me considère pas comme un chasseur même si j’ai commencé à platiner certains JV au commencement de l’ère PS4. Au début, c’était avant tout des JV que j’aimais pour maintenant englober aussi ceux sur lesquels j’ai passé un agréable moment durant sa complétion. De plus, il m’arrive de mettre en avant le platine d’un jeu dans son test sur mon blog afin d’apporter une plus value a mon avis par rapport à ceux de la presse, qui, c’est prouvé depuis quelques années, ne finit pas ses JV. Bref, c’est un sujet vaste 😅

    Aimé par 1 personne

    • J’ai l’impression que le message n’est pas passé en tant que réponse étrangement, je repost donc : Merci beaucoup de ton commentaire ! Effectivement le sujet est assez compliqué, c’est seulement lorsque j’ai commencé à écrire que je m’en suis rendu compte ^^. Je comprends tout à fait ton point de vue sur le sujet et je le partage, j’essaie également de faire le platine des jeux que j’ai apprécié pour faire durer un peu le plaisir. Concernant la presse, j’ai toujours espoir qu’ils terminent les jeux avant de publier un test mais j’imagine que certaines deadlines sont intenables. Cependant, il est clair que discuter d’un jeu sans l’avoir terminé c’est tout de même TRES limité. Après bien sûr je ne demanderai jamais à un journaliste de platine un jeu pour qu’il puisse publier son test, ce serait bien trop long mais ils apportent un plus en effet !
      Je vois à ton image de profil et ton blog que tu es fan de Deus Ex. Entre nous, le platine de Mankind divided était super long avec le mode Breach non ? Sinon, c’est une de mes sagas favorites !

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  5. Merci beaucoup de ton commentaire ! Effectivement le sujet est assez compliqué, c’est seulement lorsque j’ai commencé à écrire que je m’en suis rendu compte ^^. Je comprends tout à fait ton point de vue sur le sujet et je le partage, j’essaie également de faire le platine des jeux que j’ai apprécié pour faire durer un peu le plaisir. Concernant la presse, j’ai toujours espoir qu’ils terminent les jeux avant de publier un test mais j’imagine que certaines deadlines sont intenables. Cependant, il est clair que discuter d’un jeu sans l’avoir terminé c’est tout de même TRES limité. Après bien sûr je ne demanderai jamais à un journaliste de platine un jeu pour qu’il puisse publier son test, ce serait bien trop long mais ils apportent un plus en effet !
    Je vois à ton image de profil et ton blog que tu es fan de Deus Ex. Entre nous, le platine de Mankind divided était super long avec le mode Breach non ? Sinon, c’est une de mes sagas favorites !

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